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Qu’est-ce qu’un IRM ?

Votre médecin vous a proposé un examen IRM. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostiqué que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses.

Les paragraphes ci-après ont pour but de vous informer de façon claire et simple sur ce type d’examen et de répondre aux préoccupations les plus couramment posées par les patients.

Qu’est-ce que l’IRM?

IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.

Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant; le mot résonance indique que l’on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d’hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.

L’IRM n’utilise pas de rayons X

C’est un  examen non irradiant qui utilise  les propriétés des champs magnétiques  et qui permet aux médecins radiologues de voir dans le corps humain de façon très détaillée. Pour les intensités utilisées, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Cette technique est sans danger et sans douleur, à condition de respecter strictement les contre-indications.

À quoi ressemble une IRM ?

Pour la réalisation de vos examens IRM pris en rendez-vous à la Polyclinique de Grande-Synthe, vous serez accueillis dans les locaux du service d’imagerie du Centre Hospitalier de Dunkerque (CHD). Deux machines IRM à haut champ (1,5 Tesla) et (3 Tesla), Siemens à la pointe de la technologie, modernes et constamment mises à jour, y sont installées pour l’ensemble de vos examens.

L’IRM est-elle dangereuse pour la santé?

Peut-on réaliser une IRM chez un patient porteur d’une pile cardiaque (pacemaker) ?

Les patients porteurs d’un pacemaker sont interdits d’accès dans l’enceinte de l’IRM car le champ magnétique dérèglera la pile et entraînera des troubles du rythme cardiaques qui peuvent être sévères. Les nouvelles générations de pacemaker peuvent être compatibles avec la réalisation d’une IRM sous conditions strictes, avec une consultation en cardiologie avant et dans les suites immédiates l’examen. Il est impératif dans tous les cas de bien renseigner la fiche d’information qui vous sera donnée.

Je suis allergique

Il est nécessaire de nous signaler vos allergies, au cas où un produit doit être utilisé pendant votre examen. Le gadolinium employé en IRM provoque très rarement des réactions, encore moins souvent qu’avec les produits de contraste iodés utilisés notamment pour le scanner, qui eux-mêmes sont déjà d’une grande sécurité dans leur utilisation.

Je suis claustrophobe

Les nouvelles générations de machine IRM, sont clairement orientées vers le confort du patient sans compromis sur la qualité de l’image et le diagnostic. Dès l’accueil, jusqu’à la réalisation de l’examen, les professionnels qui vous accueillent sont formés pour vous accompagner au mieux et vous rassurer.

Que faire si je pense être enceinte ?

Par prudence, bien que l’IRM soit réputée inoffensive et n’émette aucune radiation dangereuse, il est conseillé aux femmes enceintes d’éviter l’IRM pendant le premier trimestre de la grossesse : PRINCIPE DE PRECAUTION. Le radiologue en collaboration avec le prescripteur, selon la situation, jugeront de la nécessité ou pas de réaliser l’examen pendant la grossesse, en l’absence d’autre alternative diagnostic. C’est donc une décision au cas par cas.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?

Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium. Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d’allergie sont tout à fait exceptionnelles. Une complication lors de l’injection liée à la fragilité des veines est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité). Il s’agit donc de contre-indications formelles à l’examen, vous devez le signaler.

Le déroulement de l’examen

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d’élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites.

Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. L’IRM se comporte comme un aimant géant vis à vis des objets contenant certains métaux. Vous ne garderez donc aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.

Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; la table est ensuite relevée et glissée dans un tube de forme cylindrique dont les extrémités demeurent ouvertes pendant tout l’examen. La partie du corps à balayer est au centre de la machine.

Nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l’examen. Vous resterez en moyenne 10 à 20 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. À cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un moteur de bateau, pendant ce qu’on appelle une séquence. Un examen contient trois à six séquences voire plus si besoin. Le bruit est provoqué par l’alternance rapide du courant passant dans les bobines qui créent les ondes radio nécessaires à l’acquisition des images.

Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable. Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que l’on vous prenne particulièrement en charge.

Résultats

Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

En pratique, ce que vous devez faire

Avant l’examen : Répondez attentivement au questionnaire de la fiche d’information, qui permet de rechercher d’éventuelles contre-indications à la réalisation de l’examen. D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer.

À apportez le jour de l’examen :

La demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
La liste écrite des médicaments que vous prenez,
Le dossier radiologique  en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM)
Tous vos résultats d’analyses de sang.

Juste avant l’examen : Pour être plus à l’aise, il est conseillé, sauf indication contraire, d’aller aux toilettes.

Pendant l’examen : Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle    pour que les images ne soient pas floues. Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.

Après votre retour à domicile : Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.

L’équipe du Service d’Imagerie de la Polyclinique de Grande-Synthe.

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